p'tit boude

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samedi 11 février 2012

2011 : suite de notre parcours....

Le 10 juillet 2011, nous avons eu notre nouvelle notice pour un enfant de 0 à 8 ans. J'avais commencé en mai à écrire aux OAA  de notre département en parlant de notre extension qui ne tarderait pas à arriver. Cela m'a permis un premier contact et je n'avais plus qu'à relancer ensuite avec la nouvelle notice. 

Dans notre département 4 OAA oeuvraient avec l'INDE, j'ai envoyé un pré-dossier à chacune. L'une d'elle me conseillait de la recontacter avec la nouvelle notice, les autres étaient un peu moins optimistes. J'ai également relancé l'OAA qui "travaillait" avec l'Ethiopie, un premier contact mail en janvier, m'avait informée qu'ils ne prenaient pas de nouveaux dossiers (nouvelles directives qui se mettaient en place depuis mars et net ralentissement aussi). Mais en mai, pourquoi ne pas relancer ? c'est donc ce que j'ai fait. Puis début août (Ethiopie et Inde).

J'ai également tenté notre chance avec un département Français cher à mon coeur, le NORD ! Mais le courrier de réponse prenant acte de notre candidature, m'informait d'un délai... d'une dizaine d'années si mes calculs étaient exacts !

Une réponse est arrivée, de l'OAA pour l'Ethiopie, à ma grande surprise. Peut-être une possibilité.. il fallait attendre que l'on nous recontacte en septembre si la situation le permettait.

J'ai tenté une autre candidature pour l'Ethiopie, mais cette fois dans le département voisin, mettant en avant le fait que nous habitons en limite de département et que nous travaillons tous les deux dans le ce 2e département. Une réponse assez encourageante est arrivée,  me disant d'envoyer notre dossier de candidature ; mais en réfléchissant toutefois à la possibilité d'une fratrie : les enfants grands étant proposés en fratrie par cet OAA (fratrie de naissance ou de coeur). J'ai envoyé notre dossier mais en restant sur notre projet initial, donc une réponse négative s'en ai suivie, dommage c'était bien parti... enfin, par la suite, on se rendrait bien compte que le parcours est ainsi fait, de "oui" et de "peut-être" et parfois de "non".

J'ai donc patienté. En septembre ce fut le chaos, pas de nouvelles de l'Ethiopie, j'ai relancé à la fin du mois je n'en pouvais plus... Des courriers se sont croisés me disant non, puis peut-être l'année prochaine, bref, le bin's.. 
Finalement en octobre, deux nouvelles :  un questionnaire d'ERM (Ethiopie) est arrivé par mail, alors que je ne m'y m'attendais plus... j'ai cru à une erreur, ne réalisant pas que c'était le fameux questionnaire dont nous avions parlé pendant notre visite chez ma chère Rachel et son paisible mari Thierry (on se suit depuis doctissimo - ça parait si loin - nous avons eu nos agréments à la même période, puis avons commencé nos démarches vers le Mali et l'Ethiopie)  Ah Rachel ! quel plaisir de vivre dans ce si joli chalet  ! 

Bref, le questionnaire : Même si on a déjà des idées, quel trac ! Enfin, on l'a rempli le plus sincèrement possible en espérant ne pas trop en avoir fait ou trop peu... il a mis une semaine à arriver, il a fallu le renvoyer par mail...puis attendre.

Sachant que l'Assemblée Générale de cet OAA se déroulait sur le week-end de la Toussaint, j'ai demandé (sur les conseils de Catherine K. cette fois, maman toute récente d'une petite guerrière d'Ethiopie) si nous pouvions y assister. Donc 2 jours avant le week-end de la Toussaint on nous y invitait. Euh.. on a failli pas y aller, mais c'est une autre histoire. Une nuit très mouvementée (hein Jeanne Marie), couchée à 3 h du matin et levée à 5 h pas fraiche du tout, mais nous avons pris la route. Et nous avons bien fait, c'était formidable. Nous avons fait la connaissance de la souriante Valérie accompagnée de son mari Hervé et de la jeune Juliette (à la maison depuis 2009 je crois). Merci pour ton accueil lors de cette Assemblée, Valérie !

Deux jours d'informations sur le fonctionnement de l'OAA, AG, séminaires, et soirée dans la chapelle. On a été conquis par cette ambiance et cette chaleur. Je suis rentrée contente (et fatiguée un peu aussi).

Début novembre, l'AFA annonca que le Pérou prendrait 19 dossiers de candidats par son intermédiaire. J'ai préparé un pré-dossier que j'ai donc envoyé le 5 (date exclusive) par recommandé. Et je n'y ai plus pensé. 

Le lendemain de notre retour de l'AG d'ERM en Normandie (Ethiopie) un nouveau mail nous permettait de prendre contact avec la psy de l'association pour un rendez-vous sur Paris. Après un premier déplacement pour rien, nous avons rencontré Madame C. dans son "antique" appartement Parisien à la mi-décembre.

Ah oui, au fait, j'oubliais, la deuxième nouvelle du mois d'octobre était un coup de fil, en rentrant du bureau un soir (ou contrairement à mon habitude j'ai sauté sur le téléphone), un charmant couple de référent régional de l'OAA de l'INDE nous recontactait suite à notre candidature d'août, pour nous dire que notre dossier les intéressait mais que de nouvelles directives se mettaient en place également dans ce pays et que pour l'instant les choses étaient un peu en attente. Notre dossier nous permettait d'espérer un enfant de ce pays, puisque nous étions ouverts à un enfant de plus de 6 ans. Nous avons donc convenu d'un nouveau contact vers la fin d'année si les choses se débloquaient un peu.

Ensuite, un autre coup de fil un soir de début décembre, nous informa que nous faisions partie des 19 dossiers retenus pour le Pérou ! Je ne savais plus trop quoi dire, nous étions en attente de l'acceptation pour l'Ethiopie, et j'étais un peu plus hésitante. Nous étions retenus pour un enfant dans la tranche d'âge 6 - 8 ans. J'étais quand même rassurée de voir que notre dossier n'était pas si mauvais... et cela faisait du bien au moral après des mois de flou, de doutes et de remise en question. On ne nous donnait auquel délai, l'AFA n'ayant pas assez de recul et d'expérience avec ce pays. De plus les enquêtes (sociales et psy. ) étaient à refaire, les grilles d'évaluations demandées par le Pérou étant bien spécifiques). J'ai demandé à réfléchir et à ce que l'on nous envoie le Projet de mise en relation pour étudier un peu le dossier.

Lorsque nous l'avons reçu, quelle claque, jamais vu un interrogatoire pareil... cela m'a quelque peu dissuadée de continuer il faut bien l'avouer, et j'ai préféré attendre une autre bonne nouvelle.  

Le 19 décembre, nous avons reçu par mail l'accord de principe de l'OAA pour l'Ethipie pour poursuivre et nous étions conviés fin janvier à une journée d'infos. Nous avons fêté cette bonne nouvelle qui arrivait à point pour notre 4e anniversaire de mariage. 

Juste avant Noël, nous échangeons à nouveau quelques mails avec Mme B (présidente de l'OAA) et un coup de fil retentit (je me précipite sentant quelque chose) c'est Mme B. qui nous appelle ravie de nous annoncer qu'elle a une fratrie à nous proposer.... J'ai du mal à lui répondre que notre agrément stipule un seul enfant... elle est désolée, elle s'est trompée.. persuadée que nous voulions deux enfants (hum c'est le coup de grâce pour moi, ben oui on aurait bien voulu...). Nous raccrochons et je monte au grenier voir mon mari (qui fait les travaux d'aménagement en vue de l'arrivée de cet enfant) pour lui parler de ce cet appel inattendu. Il semble hésitant.. du coup moi aussi.. et on réfléchit, on se pose plein de questions, on commence à calculer  et à entrevoir la possibilité, et on envoie un nouveau mail pour en savoir plus.. on se demande si on doit revoir notre Conseil général (qui était déjà bien réticent lors de notre extension)...Je me sens un peu poursuivie par cette idée de fratrie que je repousse depuis le début mais qui pourtant si j'avais moins peur.. bref, Mme B a finalement trouvé un autre couple pour ces enfants et le dossier est clos pour nous. On a eu chaud quand même (pourvu que cela ne se reproduise plus).

Les fêtes de fin d'année se sont passées dans la chaleur et l'apaisement de nouvelles promesses. Je me prenais à rêver en faisant le sapin et la crèche, me demandant dans quel état d'esprit je serrais dans un an en refaisant ce même sapin...et si un enfant serait là à nos côtés ou au moins si nous serions déjà parents ne serait-ce qu'à distance.

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